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Meta Platforms a annoncé mercredi qu'elle avait supprimé environ 63 000 comptes de ses plateformes au Nigeria qui tentaient de se livrer à des extorsions financières à caractère sexuel, ciblant principalement des hommes adultes aux États-Unis. Ces escroqueries, souvent perpétrées par des fraudeurs en ligne nigérians connus sous le nom de "Yahoo boys", sont connues pour diverses pratiques trompeuses, notamment la sextorsion.
Le géant des médias sociaux a révélé que la plupart des comptes se trouvaient sur Instagram, et que 7 200 autres comptes, pages et groupes sur Facebook avaient également été supprimés pour avoir promu des techniques d'escroquerie. Meta a également démantelé un réseau plus petit d'environ 2 500 comptes liés à un groupe d'une vingtaine d'individus.
La sextorsion consiste à menacer des personnes de publier des photos compromettantes, vraies ou fausses, à moins qu'une rançon ne soit versée. Bien que la plupart des tentatives des escrocs aient échoué, Meta a signalé que certaines tentatives avaient été faites à l'encontre de mineurs, qui ont été transmis au National Center for Missing and Exploited Children (centre national américain pour les enfants disparus et exploités).
Les représentants de Meta ont souligné que ce n'était pas la première fois qu'ils perturbaient de tels réseaux, mais ils ont révélé cette opération pour sensibiliser le public. Cette annonce intervient alors que Meta fait l'objet d'une surveillance accrue de la part des gouvernements, notamment aux États-Unis, où les législateurs font pression sur l'entreprise pour qu'elle réponde aux inquiétudes concernant les dommages potentiels que ses services pourraient causer aux enfants.